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ACCOMPAGNEMENT DU BURN OUT EN NATUROPATHIE

Également appelé syndrome d’épuisement, le burn-out n’est pas à prendre à la légère. Il doit être pris en charge et fait d’ailleurs l’objet d’un diagnostic par son médecin traitant ou un professionnel de santé.

Dans le stress ponctuel, l’organisme fournit un effort approprié pour réagir et maintenir son équilibre, puis une fois la situation traitée, le stress disparait. Dans le burn-out, le stress s’est installé de façon chronique et permanente. Le burn-out se caractérise par un état d’épuisement physique, mental et émotionnel profond et durable. Une personne atteinte de burn-out présente en général, de façon progressive ou brutale, ces trois caractéristiques :

- Perte de motivation, ralentissement des capacités mentales et physiques

- Distanciation, comportement d’isolement social

- Dépréciation de ses réussites passées, présentes, futures, dévalorisation en général

A cela s’associent souvent des problématiques associées : troubles dépressifs, troubles du sommeil, alimentation anarchique, crises d’angoisse en fonction du caractère, du terrain et du vécu personnel. Le plus tristement célèbre est le burnout professionnel, principalement causé par les conditions de travail, mais il existe également sous une autre forme : le burnout parental. Cette fois-ci, ce sont les pressions et la fatigue liées à la parentalité qui sont responsables. Les causes du burnout sont multiples et complexes.


Les phases du burn-out :

La phase d’alarme (ou d’engagement) : le système nerveux sympathique est activé et les hormones adrénaline, noradrénaline, endorphine entrent en jeu. Les personnes ont alors la sensation que « tout est possible »

La phase de résistance (ou de sur-engagement) : le cortisol (hormone du stress par excellence) prend le relai et « s’emballe »

La phase d’épuisement (ou d’effondrement) : chute absolue du cortisol et de l’adrénaline. Les personnes sont comme stoppées net en pleine course. Il n’y a plus de carburant, plus de ressources et on note des changements dans les secteurs impliquant l’humeur et les émotions. Le burn-out entraine le dérèglement des systèmes immunitaire, hormonal, digestif ; déclenche ou aggrave les syndromes inflammatoires, l’apparition de troubles cardiovasculaires, ostéoarticulaires, dermatologiques… L’organisme ne parvient plus à revenir à l’équilibre.


L’accompagnement naturopathique consistera, entre autres, à un rééquilibrage alimentaire.

Entre vie professionnelle à cent à l’heure et exigences familiales, on a vite fait de parer au plus pressé et d’opter pour une alimentation industrielle trop riche en graisses saturées, produits laitiers, sucres, et excitants. Or, ce type d’alimentation favorise l’inflammation et diminue la résistance au stress. On doit se faire du bien, et ça commence par l’assiette. Dans l’idéal, le recours au café, à l’alcool et au tabac est donc le plus limité possible. Le burn-out, c’est la baisse des neurotransmetteurs régulateurs de l’humeur et des émotions, on misera donc sur une alimentation riche en acides aminés essentiels précurseurs d’une bonne production des hormones concernées, et sur l’équilibre d’une flore intestinale saine. Également, il conviendra en parallèle de proposer une reprise de l’activité physique progressive et adaptée (yoga, marche, reconnexion nature…) ainsi que des outils de relaxation, méditation, respiration… pour « réparer » la sphère psycho-émotionnelle.

Enfin plus spécifiquement, le praticien naturopathe pourra avoir recours aux plantes adaptogènes. Elles ont pour caractéristique principale de venir soutenir le corps là où il en a besoin.


En conclusion, sortir d’un burn-out ou le prévenir implique des changements dans ses habitudes de vie et la naturopathie a très légitimement sa place dans cet accompagnement aux changements.


EN PRATIQUE

L’aromathérapie en renfort de l’épuisement est un excellent complément de l’approche alimentaire, de l’activité physique et des techniques de gestion du stress. Mais attention, bien que naturelles, les huiles essentielles peuvent être dangereuses. Leur utilisation présente de nombreuses contre-indications et s’inscrit principalement dans le domaine de la prévention, de l’accompagnement et plus généralement du bien-être. Cela ne remplace en rien les conseils d’un médecin et il est beaucoup plus sécurisé d’être guidé par un professionnel.


Réalisation d’un stick inhalateur relaxant et en cas de fatigue ou de surmenage.

Dans un flacon en verre ambré de 5 ml, réalisez le mélange suivant :

30 goutes d’huile essentielle de Lavande vraie

30 goutes d’huile essentielle de de Petit grain bigaradier

30 goutes d’huile essentielle d’Ylang-Ylang

10 goutes d’huile essentielle de Camomille noble

Etiquetez bien le flacon puis déposez 15 à 20 gouttes de ce mélange sur une mèche de stick inhalateur. Insérez la mèche dans le stick, étiquetez-le, puis respirez le profondément. Cette formule est contre indiquée avant le 4ème mois de grossesse et chez l’enfant de moins de 3 ans.


LE SAVIEZ-VOUS ?

La dopamine, fabriquée le matin par notre organisme vers 8h du matin et l’adrénaline, fabriquée elle vers 11h, le sont toutes deux à partir d’un acide aminé : la tyrosine contenue notamment dans les protéines que l’on peut consommer lors de son petit-déjeuner. Il n’y a pas de réserve cérébrale de tyrosine.


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